• Si j'étais certain de toi

     

    Si j'étais certain de toi

    (Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)

    Écouter « Si j'étais certain de toi »

     

    Si j’étais certain de toi, des tes sentiments pour moi, je serais capable de patience, de courage, de force, d’abnégation. J’aurais besoin de briller. J’aurais envie d’éclabousser la Terre entière des mille parcelles de mon bonheur, d’embrasser les badauds dans la rue, de leur faire partager mon enthousiasme, ma passion, d'alléger leurs tourments. Je convertirais l’univers à ma religion. Je voudrais que mon regard ne rencontre que sourires, mains ouvertes, visages complices. Je distribuerais par brassées tendresse et gaieté. Si tu m’aimais, j’existerais.

     

     

     

    J’ai l’air d’être indifférent

     

    De me suffire à moi-même

     

    Je me dis indépendant

     

    Mais tu sais bien que je t’aime

     

    Que tu peux d’un simple mot

     

    Me donner raison de vivre

     

    Ou de cesser aussitôt

     

    De t’attendre et de te suivre

     

     

     

    Si j’étais certain de toi, les mots « paresse, ennui, calcul, laideur, rancune, habitude, effort, orgueil, infidélité » ne signifieraient plus rien. Je me surpasserais pour toi. Je sublimerais l’impossible, le néant, la bêtise en ton nom. La gloire et l’admiration, c’est pour toi que je les suscite, pour qu’elles rejaillissent sur toi. C’est l’un des plus prestigieux cadeaux que je souhaiterais t’offrir. Avec mon amour. Mais ce cadeau-là t’est acquis déjà. N’y vois aucun mérite de ma part, il n’est pas assez luxueux pour toi. Pour l’instant j’ai mal, je suis en sursis. M’aimes-tu encore ?

     

     

     

    J’ai l’air d’être indifférent

     

    De me suffire à moi-même

     

    Je me dis indépendant

     

    Mais tu sais bien que je t’aime

     

    Que tu peux d’un simple mot

     

    Me donner raison de vivre

     

    Ou de cesser aussitôt

     

    De t’attendre et de te suivre

     

     

     

    Mais je ne suis pas certain de toi, de tes sentiments pour moi. Prononce-toi. Surtout ne me ménage pas, ne sois pas magnanime. Je ne veux pas de ta pitié, de ta complaisance, de ton respect envers les irremplaçables souvenirs qui nous lient. Même si je ne suis plus rien pour toi, je mérite ta franchise, ta loyauté et ta confiance. Je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai pas non plus la vocation de martyr. Cette incertitude m’assassine peu à peu. J’ai beau pressentir la fin de notre histoire, je voudrais te l’entendre dire pour n’avoir plus rien à regretter. Si tu ne m’aimes plus, je saurai demeurer invisible, inodore et muet. Pas de larmes, pas de lutte, pas de drame. On ne rattrape pas un amour qui s’évade.

     

     

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