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Par Marceau Piana le 4 Février 2020 à 11:41
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michèle Garance)
Dès que tu t'es mise à chanter
J'ai eu besoin de t'écouter
Nous ne nous étions jamais vus
Bien sûr je ne me doutais pas
Que j'allais te rencontrer là
Toi que j'avais tant attendue
Léa la belle
Belle Léa
Belle Léa
Derrière le rideau tiré
De tes cheveux entremêlés
Je ne comprenais pas toujours
Ce que cachaient tes yeux baissés
Je me noyais dans tes pensées
J'ai cru que c'était ça l'amour
Léa la sombre
Sombre Léa
Sombre Léa
Je t'ai connue de mieux en mieux
Je t'ai apprise peu à peu
Tu me ressembles étrangement
C'est moi qui ris quand tu es gaie
C'est toi qui pars quand je m'en vais
Nous ne nous quittons pas longtemps
Léa la douce
Douce Léa
Douce Léa
Toute en mystère tu t'ennuies
Tu fais en sorte qu'on t'oublie
Et t'endors un verre à la main
J'essaie d'éclairer ton sommeil
En l'éclaboussant de soleil
Il pleut souvent le lendemain
Léa la folle
Folle Léa
Belle Léa
Sombre Léa
Douce Léa
Mon aléa
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Par Marceau Piana le 2 Février 2020 à 17:01
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Philippe Kireeff)
Qui voudrait avoir eu envie
De l'incomparable Garbo
Mais succomber bien malgré lui
Au charme insolent de Brando
Qui voudrait être un bonobo
Dont le voisin lui semble triste
Qui lui sauterait sur le dos
Pour lui montrer que l'autre existe
Qui le voudrait
Qui en jouerait
Qui me dirait que je suis seul
Qui voudrait former une ronde
Où ceux qui ne sauraient pas suivre
Seraient rejetés de ce monde
Où ils n'étaient pas faits pour vivre
Qui voudrait allumer un feu
Où se consumeraient les cons
Dont les plus nombreux seraient ceux
Qui ne savent pas qu'ils le sont
Qui le voudrait
Qui jouirait
De s'avouer qu'il est le seul
Qui voudrait se tenir tranquille
Pour ne pas être un jour déçu
De passer pour un imbécile
Dont personne n'aurait voulu
Qui voudrait chérir ses parents
D'une indiscernable ferveur
Même si l'un n'est pas aimant
Et que l'autre inspire la peur
Qui le voudrait
Qui m'envierait
De n'être rien de moins que seul
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Par Marceau Piana le 31 Janvier 2020 à 12:01
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michèle Garance)
Écouter « J'ai détesté mon nom »
Dès lors que je t'ai vu entrer
J'ai compris que ce serait toi
J'étais au bout de la rangée
J'ai craint que tu ne me voies pas
Avant que tu parviennes à moi
L'un de mes compagnons pouvait
Te charmer mille et une fois
Je connaissais tous leurs attraits
J'ai détesté mon nom
Non je n'ai pas eu droit
À Mariette ou Manon
Pierrette ou Paméla
Je m'étais résignée déjà
Quand devant moi tu t'es dressé
Puis tu m'as désignée du doigt
Dans tes bras on m'a déposée
Ce qui avait guidé ton choix
Je l'ignorais sur le moment
Depuis je sais que je le dois
À mon beau manteau noir et blanc
J'ai détesté mon nom
Pourquoi pas Joséfa
Juliette ou Jeanneton
Babette ou Barbara
Je m'abandonne à tes caresses
Mais c'est toujours toi qui ronronnes
Si mon corps brûle de tendresse
C'est pour l'amour que tu me donnes
Nous restons très indépendants
Sans pourtant nous quitter des yeux
Et je me demande souvent
Quel est le plus félin des deux
J'ai détesté mon nom
Emprunté à Zola
J'ai changé d'opinion
Puisqu'il me vient de toi
Je m'appelle Nana
Na !
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Par Marceau Piana le 29 Janvier 2020 à 11:00
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
[En duo avec Michel Pierozzi]
Écartelé
Déshérité
Dénaturé
Pas brillant
Barricadé
Décomposé
Paralysé
Je t'attends
C'est un manque d'amour
Un rêve aux flous contours
Piètre manque d'amour
Prédestinée
Recommandée
Aiguillonnée
Tu es là
Intéressée
Accoutumée
Déterminée
Te voilà
C'est un espoir d'amour
Un rêve sans détours
Craintif espoir d'amour
Rasséréné
Équilibré
Enraciné
Je suis bien
Sollicitée
Divinisée
Avantagée
Tu me tiens
C'est une histoire d'amour
Un rêve au fil des jours
Banale histoire d'amour
Désarçonné
Ensorcelé
Transfiguré
Je te suis
Persécutée
Tyrannisée
Terrorisée
Tu me fuis
C'est un chagrin d'amour
Un rêve aller-retour
Crétin chagrin d'amour
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Par Marceau Piana le 26 Janvier 2020 à 10:56
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Écouter « N'importe où aller-retour »
Quand s'assoit l'habitude
Des folies déjà faites
Avant la lassitude
Le geste qu'on regrette
Au lieu de s'enfermer
Dans la fausse quiétude
Des objets oubliés
Dans la même attitude
On devrait pouvoir partir
S'en aller vers n'importe où
Comme on choisit de dormir
Ou de se moquer de tout
Si l'on n'est pas malheureux
On ne cherche pas toujours
À être un peu plus heureux
On ne le sait qu'au retour
Lorsqu'on ne connaît plus
Ni bonheur ni souffrance
Ni désir ni refus
Quand vient l'indifférence
Au lieu de s'assoupir
Dès que le jour s'achève
Pour l'insidieux plaisir
De vivre enfin son rêve
On devrait pouvoir partir
S'évader vers n'importe où
Comme on choisit de guérir
De réagir après coup
Si l'on n'est pas malheureux
On ne cherche pas toujours
À être un peu plus heureux
On le constate au retour
Lorsque devant l'amour
On devient incrédule
Qu'on use de détours
Par peur du ridicule
Au lieu de se blottir
Sous de vaines promesses
De se laisser vieillir
Au gré de sa paresse
On devrait pouvoir partir
S'envoler vers n'importe où
Comme on choisit de mourir
Et de se rompre le cou
Si l'on n'est pas malheureux
On ne cherche pas toujours
À être un peu plus heureux
On ne l'apprend qu'au retour
2 commentaires -
Par Marceau Piana le 24 Janvier 2020 à 09:57
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Quand tu me reconduis jusqu'à ta porte
Quand tu l'as refermée sur moi ta porte
Je reste au garde-à-vous devant ta porte
Comme si tu allais la rouvrir cette porte
Je lève mon regard sur ta fenêtre
Et comme une paupière à ta fenêtre
Se ferme ton rideau sur ta fenêtre
Je sais que tu t'endors quand s'éteint ta fenêtre
Être ton ombre
Et vivre au fil de toi en glissant sur ta route
Être ton ombre
C'est tout ce que je veux sans l'ombre d'un seul doute
Quand tu as des ennuis ou de la peine
Je tente d'apaiser ton âme en peine
Si je n'y parviens pas j'ai de la peine
Et c'est toi qui me prends dans tes bras pour la peine
Tu déguises ta vie en belle histoire
J'écoute jusqu'au bout ta folle histoire
Mais il manque un chapitre à ton histoire
Car tu ne parles pas de moi dans cette histoire
Être ton ombre
Et ne peser sur toi pas plus qu'un brin de paille
Être ton ombre
C'est tout ce que je veux sans l'ombre d'une faille
Vaille que vaille
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Par Marceau Piana le 22 Janvier 2020 à 11:42
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Écouter « Si j'étais une femme »
Je ne sais pas ce qui se passe
Je ne me reconnais pas bien
Dans ce visage que la glace
M’a fait découvrir ce matin
Jusqu’à présent c’était facile
D’éluder la moindre question
Pourtant notre amitié virile
Vient de se révéler passion
Si j’étais une femme
Je le captiverais
Par envoûtements ou philtres secrets
Si j’étais une femme
Il m’aimerait déjà
Et ne pourrait plus s’éloigner de moi
Je n’ai pas été longtemps dupe
De cet amour irrationnel
Cet élan qui me préoccupe
N’a vraiment rien de fraternel
J’ai pulvérisé les barrières
Qui m’auraient sevré de ses bras
Les interdits et les frontières
Ont soudain volé en éclats
Si j’étais une femme
Je connaîtrais le poids
De son corps nu et de ses mains sur moi
Si j’étais une femme
Je n’hésiterais pas
Messaline et Pénélope à la fois
Maintenant c’est lui qui résiste
Donne et reprend pour mieux donner
Si je me fais rare il insiste
Enquête sur ma vie privée
Je sens que mon regard le gêne
Et qu’il en est aussi flatté
Il ne dit rien qui me retienne
Mais il voudrait bien me garder
Si j’étais une femme
J’apaiserais sa peur
Maîtresse ou mère au gré de son humeur
Oui mais si j’étais femme
Je ne tarderais pas
À le quitter pour la voisine… d’en bas
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Par Marceau Piana le 20 Janvier 2020 à 09:02
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Je me rappelle un château
Mémoire ou réminiscence
Filigrane en transparence
Diaphane reflet dans l'eau
Y a-t-il parfois au fond de soi
Un berceau de prédilection
Qui n'est pas si souvent qu'on croit
Issu de l'imagination
Quand finissait l'oraison
Du vent qui courbait la plaine
Était-ce bien la fontaine
Qui murmurait sa chanson
Y a-t-il encore des troubadours
Qui parce qu'ils ont trop aimé
Se voient condamnés pour toujours
À vivre une autre éternité
Si je n'avais jamais vu
Ce donjon et ces murailles
Je sais qu'en cotte de mailles
J'y avais déjà vécu
Y a-t-il au hasard de la nuit
Des rêves qui ne le sont pas
Des souvenirs d'une autre vie
Qui resurgissent çà et là
Je me rappelle un château
Moyen Âge ou Renaissance
Périple autour d'une enfance
Je n'ai rien vu de plus beau
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Par Marceau Piana le 18 Janvier 2020 à 13:08
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Moi je levais les yeux au ciel
Lorsque l'on me parlait d'amours
Issues d'échanges de courriels
Et de compliments tout autour
J'avais bien du mal à comprendre
Que l'on puisse ouvrir grands ses bras
À n'importe qui fût-il tendre
Et désirable de surcroît
Je haussais toujours les épaules
Et je me croyais à l'abri
De ces coups de foudre si drôles
Tellement pitoyables aussi
Tu m'as parlé de connivences
Entre ton talent et le mien
Tu as vaincu mes réticences
Je t'ai tracé d'autres chemins
Tu ne posais pas de questions
Je ne te répondais jamais
Sur l'écran je guettais ton nom
Lui seul m'importait désormais
Je hausse toujours les épaules
Je ne me sens plus protégé
De tes paroles qui m'enjôlent
Par Internet interposé
Je détestais les faux mirages
Le chant sirupeux des poèmes
Maintenant j'ai choisi ta page
Celle où tu aimes que je t'aime
Si je te trouble quelquefois
Je sais que je nous rends heureux
Que tu te demandes pourquoi
Nous nous attirons tous les deux
Je ne hausse plus les épaules
Ne lève plus les yeux au ciel
Je te caresse et tu me frôles
D'un virtuel battement d'aile
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Par Marceau Piana le 15 Janvier 2020 à 11:51
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Elle me cache son visage
Sous un masque de tragédie
Et je ne sais pas davantage
Pourquoi c'est moi qu'elle a choisi
Elle est toujours là qui me guette
Me pince et me fait trébucher
Souvent sur moi elle se jette
M'étreint au point de m'étouffer
Elle exige que je m'attarde
Sur sa poitrine décharnée
Et si un soir je n'y prends garde
L'aube me réveille à ses pieds
Elle inocule dans mes veines
Des poisons qu'elle a concoctés
Me paralyse et puis m'entraîne
À courir mille et un dangers
J'ai beau implorer sa patience
Je sens qu'elle viendra bientôt
À bout de mes moindres défenses
Ses ongles me griffent le dos
Ses volontés me désarçonnent
Je ne tiens presque plus debout
Mais sa voix funèbre m'ordonne
De ne pas plier sous ses coups
Vous êtes laide et famélique
Avide et pitoyable aussi
Il est trop tôt pour que j'abdique
Allez voir ailleurs si j'y suis
Ne me poussez pas vers l'abîme
J'aime la vie ouvrez les yeux
Il y a tant d'autres victimes
Qui ne demanderont pas mieux
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Par Marceau Piana le 13 Janvier 2020 à 12:14
(Auteur : Marceau Piana / Compositeurs : Alexandre Barroso et Michel Pierozzi)
La folie a franchi le fragile fossé
Que formait le fouillis de mes fantasmes flous
S’est faufilée sans fin de son flot assoiffé
Au fond de ma faiblesse et ma fierté s’en fout
Fanfaron et fuyant je feins la fermeté
Je flotte et je frémis tel un fantôme froid
Mais le feu de sa force a tôt fait d’étouffer
Le frileux édifice où je forge ma foi
Bof !
La folie me fascine et je fais ce qu’il faut
Pour fléchir ses faveurs et sa flamme fébrile
Je la frôle farouche et je fredonne faux
Pour flatter sa faconde de femme futile
Furieuse et farfelue sa fougue me fourvoie
Comme un fluide furtif qui s’infiltre et se fond
Inflexible et sifflant son fléau me foudroie
Fortifie sa fortune et me frappe le front
Aïe !
La perfide folie afin de triompher
Affermit sans effort son funeste défi
J’ai failli me fier à mon flegme fieffé
Mais la fourbe a fauché ma ferveur affaiblie
Je frissonne à la fois de fièvre et de frayeur
Je m’effondre efflanqué de fatigue et de faim
Dans un fameux fracas de fer et de fureur
La folie s’est enfuie et sa fanfare enfin
Ouf !
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Par Marceau Piana le 10 Janvier 2020 à 11:23
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Philippe Kireeff)
Écouter « L'Ami de la famille »
Ton grand frère est masseur
C'est assez compliqué
Ces bons soins consacrés
Aux rondeurs de ma sœur
Ton oncle est sous la tente
Fourbu les bras en croix
Ta tante a tous les droits
Si ton oncle la tente
On choisit ses amis
On subit sa famille
Mais on peut être aussi
L'ami de la famille
Ton vieux mari t'affame
En faisant chambre à part
Je m'en réjouis car
J'ai dans mon lit sa femme
Ton beau parrain ma reine
A un cœur d'artichaut
On dit qu'il fait le beau
Dans son harem à Rennes
On choisit ses amis
On subit sa famille
Mais on peut être aussi
L'ami de la famille
Si ton père est amer
C'est qu'il est convaincu
D'avoir le front cornu
Alors il hait ta mère
On choisit ses amis
On subit sa famille
Mais on peut être aussi
L'ami de la famille
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Par Marceau Piana le 8 Janvier 2020 à 11:28
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
J'ai peur
J'ai peur de mon regard
J'ai peur
D'arriver en retard
J'ai peur
De la foule des gares
Et des fourberies du hasard
Je me demande quelquefois
Ce qui compte vraiment pour moi
Je ne ressens aucun émoi
Comme si je n'existais pas
J'ai peur
J'ai peur de mon sourire
J'ai peur
De mes moindres soupirs
J'ai peur
Lorsque je m'entends rire
De mon prévisible avenir
En dépit de tous mes efforts
Impliquant mon âme et mon corps
Je n'ai ni regrets ni remords
Pourquoi m'y appliquer encore
J'ai peur
J'ai peur du lendemain
J'ai peur
Qu'on me prenne la main
J'ai peur
De mon presque dédain
De cet ennui qui va et vient
Combien de fois me faudra-t-il
Arpenter le tour de mon île
Pour avoir l'air plus imbécile
Qu'un encombrant prince en exil
J'ai peur
J'ai peur de mon déclin
J'ai peur
D'un souffle qui s'éteint
J'ai peur
Qu'il n'en reste plus rien
Tel un voilier qui sombre au loin
J'ai peur de la nuit et du jour
J'ai peur d'un aller sans retour
J'ai peur qu'on vienne à mon secours
J'ai peur qu'on me parle d'amour
Les remparts autour de mon cœur
Ne découragent pas ma peur
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Par Marceau Piana le 6 Janvier 2020 à 23:33
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
La nuit n'en finit pas
En chien de fusil
Les yeux pleins d'effroi
Nicolas
Pleure sans bruit
La tête sous les draps
Un poids sur le cœur
Il guette des pas
Il a froid
Et il a peur
Il ne comprend pas
Ce qu'il a pu faire
Pour mériter ça
Le monde à l'envers
Existe-t-il
Dans ses contes d'enfant
Une fée fidèle
L'aide et le défend
On lui ment
Où donc est-elle
Il ne supporte plus
L'ogre en pyjama
Son torse velu
Et ses doigts
Sur sa peau nue
Ce matin peut-être
Il pourra dormir
L'aube à la fenêtre
Semble revenir
Quelle heure est-il
Le parfum du café
Lui parvient d'en bas
Sa mère est levée
Nicolas
Court se blottir dans ses bras
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Par Marceau Piana le 4 Janvier 2020 à 13:09
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Lorsque je t'attends
C'est déjà merveilleux
Je brûle mon temps
Moi qui ai peur du feu
Je ne suis pas patient
Je suis heureux
Il est hors de question
De vivre sans amour
Il est hors de question
De vivre un jour sans toi
Je n'imagine pas
D'avenir sans amour
Je n'imagine pas
Mon avenir sans toi
Lorsque tu es là
C'est toujours merveilleux
J'ai envie parfois
De mourir amoureux
Je ne m'habitue pas
À être heureux
Il est hors de question
De vivre sans amour
Il est hors de question
De vivre un jour sans toi
Je n'imagine pas
D'avenir sans amour
Je n'imagine pas
Mon avenir sans toi
Lorsque tu t'en vas
C'est encore merveilleux
Je rêve de toi
Des larmes dans les yeux
J'ai tant besoin de toi
Pour être heureux
Il est hors de question
De vivre sans amour
Il est hors de question
De vivre un jour sans toi
Je n'imagine pas
D'avenir sans amour
Je n'imagine pas
Mon avenir sans toi
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Par Marceau Piana le 2 Janvier 2020 à 14:05
4
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Qui va pieds nus
Même en hiver
Qui n'évite pas les ruisseaux de la rue
Ne craint pas les coups de tonnerre
Qui ne fait rien
De ses quinze ans
Qui pousse comme une herbe au creux des chemins
Sans joies sans chagrins simplement
C'est la luronne
La fanfaronne
Qui se couronne
De boutons-d'or
Qui fuit le jour
Dès le matin
Qui vit de glanure et baies d'alentour
Fleure le cerfeuil et le thym
Qui parle au vent
Chante avec lui
Qui danse sous la lune au bord de l'étang
Caresse les oiseaux de nuit
C'est la luronne
La sauvageonne
Qui s'abandonne
Au fil de l'eau
Qui se tapit
Guette à genoux
Qui fait peur aux enfants à peine endormis
En imitant le cri du loup
Qui sans façon
Choisit sa proie
Puis ouvre son corps au mépris des saisons
Mais n'a jamais voulu de moi
C'est la luronne
La polissonne
Qui n'a personne
Au fond du cœur
C'est la luronne
La fanfaronne
La sauvageonne
La polissonne
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Par Marceau Piana le 31 Décembre 2019 à 02:09
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Prendre le train et dire adieu à sa jeunesse
Jeter la clé du coffret de ses souvenirs
Sans un regret fermer les yeux sur les promesses
Et les espoirs d'un insaisissable avenir
Et puis partir
Et puis partir
Tout effacer jusqu'aux témoins de ses victoires
Tout pardonner même ce qui ne compte pas
Tirer un trait sur ses moindres rêves de gloire
Sans s'accrocher à ce qui ne résiste pas
Et puis partir
Et puis partir
Chercher plus loin pour oublier un jour peut-être
Qu'on aime en vain depuis bien trop longtemps déjà
Brûler sa vie en la faisant soudain renaître
Apercevoir d'autres saisons entre ses doigts
Et puis partir
Et puis partir
Tarir sa peur en contemplant un ciel d'orage
Et réapprendre à se coucher près d'un ruisseau
Calmer sa faim quelques instants ou davantage
Courir le vent comme la voile d'un bateau
Et puis partir
Enfin partir
Ou bien mourir
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Par Marceau Piana le 29 Décembre 2019 à 16:46
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Philippe Kireeff)
Si je m'en vais
Coup de balai
Tu ne dis rien
Puis j'en ai marre
Coup de cafard
Et je reviens
Et je reviens
À mon réveil
Coup de soleil
Tu n'es plus là
Je pleure un peu
Un coup de vieux
Tant pis pour moi
Quand tu souris
Coup de roulis
Tu me rassures
J'écris ton nom
Coup de crayon
Sur tous les murs
Sur tous les murs
Si je me fâche
Coup de cravache
Tu fanfaronnes
Je suis à bout
Coup de bambou
Et j'abandonne
Quand tu défends
À coups de dents
Ta liberté
Je fais le beau
Coup de chapeau
Pour t'enjôler
Pour t'enjôler
Alors tu fonds
Coup de chiffon
Au creux des draps
Je te rejoins
D'un coup de reins
Tu es à moi
Je suis à toi
4 commentaires -
Par Marceau Piana le 28 Décembre 2019 à 10:19
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michèle Garance)
Parce qu'un mot peut l'attendrir
Un simple geste le meurtrir
Et qu'il ne craint pas de rougir
De honte ou parfois de plaisir
On dit qu'il a les nerfs malades
Parce qu'il donne sans compter
Qu'il ne voit pas le temps passer
Parce qu'il croit à l'amitié
Qu'il parle d'authenticité
On dit que son esprit gambade
N'y touchez pas c'est interdit
Je le protège malgré lui
Même s'il ne me demande rien
Je lui tendrai toujours la main
Parce qu'il fait tout ce qu'il veut
Qu'il a vraiment l'air d'être heureux
Parce qu'il est encore fleur bleue
Et que ça se voit dans ses yeux
On dit qu'il s'attarde en enfance
Parce qu'il rêve trop souvent
Qu'il ne se montre pas violent
Parce qu'il sait quand on lui ment
Et qu'il a peur du mauvais temps
On dit qu'il côtoie la démence
Je vous en aurai averti
Ne vous acharnez pas sur lui
Je suis là prenez garde à vous
C'est mon double et je l'aime... beaucoup
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Par Marceau Piana le 25 Décembre 2019 à 11:59
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Écouter « Si j'étais certain de toi »
Si j’étais certain de toi, des tes sentiments pour moi, je serais capable de patience, de courage, de force, d’abnégation. J’aurais besoin de briller. J’aurais envie d’éclabousser la Terre entière des mille parcelles de mon bonheur, d’embrasser les badauds dans la rue, de leur faire partager mon enthousiasme, ma passion, d'alléger leurs tourments. Je convertirais l’univers à ma religion. Je voudrais que mon regard ne rencontre que sourires, mains ouvertes, visages complices. Je distribuerais par brassées tendresse et gaieté. Si tu m’aimais, j’existerais.
J’ai l’air d’être indifférent
De me suffire à moi-même
Je me dis indépendant
Mais tu sais bien que je t’aime
Que tu peux d’un simple mot
Me donner raison de vivre
Ou de cesser aussitôt
De t’attendre et de te suivre
Si j’étais certain de toi, les mots « paresse, ennui, calcul, laideur, rancune, habitude, effort, orgueil, infidélité » ne signifieraient plus rien. Je me surpasserais pour toi. Je sublimerais l’impossible, le néant, la bêtise en ton nom. La gloire et l’admiration, c’est pour toi que je les suscite, pour qu’elles rejaillissent sur toi. C’est l’un des plus prestigieux cadeaux que je souhaiterais t’offrir. Avec mon amour. Mais ce cadeau-là t’est acquis déjà. N’y vois aucun mérite de ma part, il n’est pas assez luxueux pour toi. Pour l’instant j’ai mal, je suis en sursis. M’aimes-tu encore ?
J’ai l’air d’être indifférent
De me suffire à moi-même
Je me dis indépendant
Mais tu sais bien que je t’aime
Que tu peux d’un simple mot
Me donner raison de vivre
Ou de cesser aussitôt
De t’attendre et de te suivre
Mais je ne suis pas certain de toi, de tes sentiments pour moi. Prononce-toi. Surtout ne me ménage pas, ne sois pas magnanime. Je ne veux pas de ta pitié, de ta complaisance, de ton respect envers les irremplaçables souvenirs qui nous lient. Même si je ne suis plus rien pour toi, je mérite ta franchise, ta loyauté et ta confiance. Je n’ai pas de temps à perdre. Je n’ai pas non plus la vocation de martyr. Cette incertitude m’assassine peu à peu. J’ai beau pressentir la fin de notre histoire, je voudrais te l’entendre dire pour n’avoir plus rien à regretter. Si tu ne m’aimes plus, je saurai demeurer invisible, inodore et muet. Pas de larmes, pas de lutte, pas de drame. On ne rattrape pas un amour qui s’évade.
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Par Marceau Piana le 22 Décembre 2019 à 13:27
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
L’alligator n’est pas grand-chose
À mes deux yeux exorbités
Auprès de la moindre lycose
Je n’ose pas même y penser
Ne me parlez pas des tropiques
Je n’y mettrai jamais un pied
Tant que la mygale exotique
N’y sera pas exterminée
Qu’elle soit naine ou bien géante
Rousse et velue ça m’est égal
Équilibriste ou galopante
Je la redoute comme la gale
Il me vient des idées morbides
Depuis que je connais le nom
D’un microscopique arachnide
Sarcopte des démangeaisons
La pieuvre et ses longs tentacules
Ne m’épouvantent pas autant
Que l’agressive tarentule
Cauchemar de mes nuits d’enfant
De la plus humble tégénaire
Jusqu’au faucheux dégingandé
De la veuve noire à l’épeire
Je n’aime pas les araignées
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Par Marceau Piana le 19 Décembre 2019 à 11:57
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Pour entrer chez toi
Il fallait trouver le sentier
Grimper à l'assaut d'un rocher
Et enfin se déshabiller
Mais ce n'était pas
Pour plus d'originalité
C'est qu'il nous fallait traverser
La cascade
Elle tombait devant chez toi
Comme un rideau de perles d'eau
Qui ne se tirait certes pas
Qu'on passait en courbant le dos
Parvenus chez toi
On s'étendait devant le feu
Et tout en séchant peu à peu
On caressait tes chats frileux
On ne parlait pas
C'était devenu presque un jeu
Arbitré par le rythme de
La cascade
Tu t'offrais doucement à nous
Qui ne formions plus qu'un seul corps
Lame de fond sur sable doux
Tu nous aimais jusqu'à l'aurore
Au petit matin
On rallumait le feu de bois
On buvait un verre de lait froid
En riant de n'importe quoi
Mais c'était la fin
D'un monde qu'on laissait chez toi
Qui se terminait chaque fois
En cascade
Je n'ai jamais su retrouver
Le chemin qui mène chez toi
Mais ce parfum de bois mouillé
Je ne l'ai pas rêvé je crois
2 commentaires -
Par Marceau Piana le 17 Décembre 2019 à 12:23
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Philippe Kireeff)
Écouter « L'Enfant secret mix »
Quand tu as choisi le silence
Je t'imagine quelquefois
Sur le flanc d'un glacier immense
Plus téméraire qu'un chamois
As-tu mis ton bonnet de laine
Mon joli pâtre sans troupeau
Soudain je devine ta peine
Tu voudrais retourner là-haut
Mon enfant secret
Si les gens savaient
Combien tu es bavard
Qu'il suffit d'un regard
Pour bien te comprendre
Lorsque nous chantons à tue-tête
Alors que notre voisin dort
Ne t'insurge pas s'il tempête
Reconnais que nous avons tort
Tu passes pour un peu stupide
Avec tes gestes maladroits
Moi je lis dans tes yeux limpides
Ce que les autres ne voient pas
Mon enfant secret
Si les gens venaient
Les mains tendues vers toi
Ils seraient comme moi
Prêts à te défendre
Si demain le chagrin te frôle
Si tu te sens découragé
Viens sangloter sur mon épaule
Ou simplement t'y reposer
Mon enfant secret
Mon enfant secret
Mon enfant secret
Si les gens pouvaient
Découvrir avec moi
Et suivre avec tes doigts
Ta carte du tendre
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Par Marceau Piana le 15 Décembre 2019 à 12:51
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Tu me dis que j'exagère
De me plaindre de mon sort
Quand je n'ai fait pour te plaire
Qu'un imperceptible effort
Mais lorsque tu me regardes
De si près que j'en ai peur
Ce sont mille et une échardes
Qui me lacèrent le cœur
Bien sûr je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognito
Tu dis que c'est une chance
À condition cependant
D'en garder pleine conscience
Et d'en user finement
C'est réconfortant peut-être
Mais injuste malgré tout
Quand d'autres n'ont qu'à paraître
Pour qu'on tombe à leurs genoux
Bien sûr je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognito
Tu me dis que j'ai des armes
Que je fourbis bel et bien
Tu appelles ça mon charme
Redoutable et assassin
Même si c'est plus durable
Ne crois pas me consoler
Moi qui me montre implacable
Devant la médiocrité
Bien sûr je ne suis pas Danton
Ni du Guesclin ni D'Annunzio
Bien sûr Gainsbourg n'était pas sans raisons
Plus séduisant qu'un hidalgo
C'est sûr mais la bâtarde position
Que de n'être ni laid ni beau
Entre Lautrec et Rimbaud
Je navigue incognito
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Par Marceau Piana le 13 Décembre 2019 à 12:09
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Si je pouvais mourir de rire
Avec des larmes plein les yeux
Dans un dernier cri de plaisir
Apoplectique mais heureux
J'ai l'impression d'être moins seul
Lorsque je t'abandonne un peu
Si je pouvais mourir de froid
Somnambule en hypothermie
Statue de cristal sur le toit
D'une datcha en Sibérie
Je me sens de plus en plus seul
Comme en prison entre tes bras
Si je pouvais mourir de peur
Devant le canon d'un fusil
Victime d'un arrêt du cœur
Par manque d'instinct de survie
Tu m'as appris à vivre seul
Quand j'ai cru que nous étions deux
Si je pouvais mourir d'aimer
De luxure et de frénésie
Sous les assauts incontrôlés
D'une voisine inassouvie
Je suis désespérément seul
Et je m'étiole auprès de toi
Si je pouvais mourir d'ivresse
D'excès de romanée-conti
Mais j'ai attrapé la tristesse
Une funeste maladie
Je voudrais tant n'être plus seul
Tu es mon vœu pieux un peu vieux
1 commentaire -
Par Marceau Piana le 11 Décembre 2019 à 08:56
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Je suis en pleine incertitude
Tel un échassier migrateur
Je préfère au calme du cœur
Cette séduisante inquiétude
De mes quinze ans évanouis
J'ai beau me retracer l'image
Depuis j'ai appris davantage
Mais je n'ai presque rien compris
Mes ambitions sont très timides
Si je ne connais pas l'ennui
La prudence est mon seul appui
Quand la folie se veut mon guide
Je ne sais plus depuis longtemps
Discerner le meilleur du pire
Un charme insinuant m'attire
Vers l'un et l'autre également
Mon esprit fabule et s'excuse
Entre le courage et la peur
Lorsqu'il réclame le bonheur
Mon corps assoupi s'y refuse
D'une rencontre à un adieu
Tour à tour j'accuse et pardonne
Je regrette ce que je donne
Et je crains d'accorder trop peu
Toi mon caprice et ma faiblesse
Toi qui partages mes plaisirs
Toi que malgré moi je désire
J'avoue que souvent tu me blesses
Je n'entrevois pas d'avenir
Dans l'habitude et la paresse
Et si l'amour devient tendresse
La vie à deux le fait mourir
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Par Marceau Piana le 8 Décembre 2019 à 11:44
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Quand parfois je me laisse aller
Je viens m'insinuer chez vous
Sous le couvert de l'amitié
Je m'impose à toi peu ou prou
De ton air le plus désarmant
Tu fermes tes doigts sur mon cou
Ma main se hasarde un instant
Sur le galbe de ton genou
Trop tard
Je suis venu trop tard
Tu ne m'attendais plus
Trop tard
Je t'ai connue trop tard
Tu n'improvisais plus
Trop tard
Je t'ai voulue trop tard
Tu ne changeras plus
Excédé par nos faux-semblants
Notre incomplète intimité
Je vais clamer ce sentiment
Que tu continues d'exalter
Je ne peux plus atermoyer
Fétu au centre d'un remous
Tant pis si je dois tout gâcher
Si tu me chasses de chez vous
Trop tard
Je me livre trop tard
Tu ne t'appartiens plus
Trop tard
Je te parle trop tard
Tu ne m'écoutes plus
Trop tard
Je m'insurge trop tard
Tu ne m'aimeras plus
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Par Marceau Piana le 6 Décembre 2019 à 12:01
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michèle Garance)
Me voilà donc devenu
Un de tes précieux souvenirs
Ceux qu'on enjolive à loisir
Témoins de ce que l'on n'est plus
Tu ne veux pas te décider
À m'éloigner de toi un jour
Quel est cet hermétique amour
Auquel tu m'as subordonné
Me voilà donc devenu
Le havre de paix de chaleur
Où tu viens épancher ton cœur
Et soigner tes déconvenues
Tu as lentement fait de moi
Le parangon de l'homme-objet
Le confident le plus discret
Celui qui ne te blâme pas
Me voilà donc devenu
Un de tes piètres souvenirs
De ceux dont on ne peut guérir
Débris de ce que l'on n'est plus
Tu ne sais pas te résigner
À m'abandonner pour toujours
Mais... quel est cet insondable amour
Dans lequel tu m'as séquestré
Me voilà donc devenu
L'otage de ton bon plaisir
De tes improbables désirs
De tes visites imprévues
Je suis l'esclave attentionné
Qui te satisfait pleinement
Je suis l'esclave attentionné
Qui te satisfait pleinement
Je suis l'esclave attentionné
Qui te satisfait pleinement
Quant à toi... dérivatif intermittent
Tu as le don... de m'amuser
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Par Marceau Piana le 4 Décembre 2019 à 11:51
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Philippe Kireeff)
Je t'aime
Comme on crie au secours
Je t'aime
Je me raccroche à toi
Je t'aime
Tu es mon seul recours
Je t'aime
Ou c'est du moins ce que je crois
Je t'aime
Quand je m'ennuie de toi
Je t'aime
Je fais ce que je peux
Je t'aime
J'y parviens quelquefois
Je t'aime
Pour ne pas te haïr un peu
Je t'aime
J'en ai pris l'habitude
Je t'aime
Avec lucidité
Je t'aime
Telle une incertitude
Je t'aime
À quoi bon vouloir en douter
Je t'aime
Par simple convoitise
Je t'aime
Je n'ai pas d'autre choix
Je t'aime
Jusqu'à ce qu'on me dise
Je t'aime
Trois mots que je ne connais pas
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Par Marceau Piana le 1 Décembre 2019 à 12:35
(Auteur : Marceau Piana / Compositeur : Michel Pierozzi)
Écouter « Paroles et Musique »
Séduit un jour par ta musique
J'ai voulu te connaître mieux
Moi d'habitude si pudique
J'ai mis un pont entre nous deux
Tu l'as franchi sans réticence
Poussé par la curiosité
Ta réserve et mon insolence
Presque aussitôt se sont mariées
Je t'ai raconté mes histoires
Tu as joué à l'unisson
Mes confidences et ta guitare
Ont fait mes plus jolies chansons
Chaque fois que je les fredonne
L'humeur badine ou le cœur lourd
Ce que j'éprouve et qui m'étonne
Ressemble beaucoup à l'amour
Pour demeurer sur mon rivage
Tu trouveras d'autres accords
J'userai d'un nouveau langage
Afin de t'écouter encore
Quand ton inspiration s'anime
Lorsque tu poses prudemment
Tes quelques notes sur mes rimes
Nous faisons ensemble un enfant
Nous faisons ensemble un enfant
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